fab le motard
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fab le motard, à moto, à vélo

Valsenestre , moto et rando
la 15e édition, ma 8e participation
Article mis en ligne le 20 octobre 2021

par fab le motard

La Valsenestre, week end moto et de plus en plus rando, mais rando à pied !

Ah, le week-end moto à Valsenestre oragnisé par Laurent.
Je l’attendais.
J’ai été très content quand j’ai reçu l’invitation.

Je ne vais pas vous décrire l’endroit, j’ai du le faire dans les comptes-rendus précédents.

C’est plutôt l’état d’esprit de ce week-end.

J’aime partir après le boulot, passer Grenoble, Vizille, et là, l’aventure commence, les grandes Alpes. Les grandes montagnes sombres commencent.
A ce moment, j’ai hâte de tourner à gauche à La Mure, hâte de rentrer dans cette valée encaissée.

J’aime ces couleurs d’automnes rouges et jaunes et le soleil qui les éclairent. Mais cette année, petite déception, tout est encore vert ... tout ? non, car lorsqu’on arrive au point de non-retour, lorsqu’on quitte le monde, qu’on emprunte cette petite route déconnectée.

Là j’ai retrouvé Valsenestre, comme on prend de l’altitude, les couleurs arrivent plus vite. La lumière du soir, orangée sur les montagnes, ces montagnes que je visite régulièrement, est chaleureuse. Je connais cet endroit, j’aime cet endroit. J’aime cette montagne, ce coté dur, mais surtout, je sais que j’arrive. J’arrive Chez Laurent. Je sais que je vais retrouver cette sale voûtée en pierre, le poêle qui chauffe trop, l’odeur d’un bon repas. Je sais que je vais retrouver des copains motards.
J’arrive dans cette vallée et je sais que ca va être un beau et bon week-end.

à Peine j’arrive, je vois plein de motos, plein de W650,

ca faisait longtemps que je n’en avais pas vu autant. A peine je trouve une petite place, que les copains viennent chaleureusement me saluer L’apéro commencé, ils sont encore plus jovials.

Le temps de prendre un petit apéro, et on se retrouve autour de cette grande tablée, qui ne change pas. Les participants changent un peu, certains ne viennent plus, il y a des nouveaux. Les anciens ... ont de plus en plus de cheveux gris, mais ils sont là.

Et le repas, Laurent dit ce qu’il va préparer sur le forum, mais je n’y fais même pas attention. Je sais que ca va être bon, copieux, riche, fait avec passion et amitié.

Et quel bonheur de retrouve ces dortoirs ... le plaisir de dormir au chaud dans un gros duvet, quand la chambre est gelée. La nuit est un concert, un festival. C’est une chanson qu’on connaît, qui manquait. Qui fait rire, qui peut empêcher de dormir. Mais c’est le joie d’entendre ces motards dormir, ces lits qui grincent.
On s’endort bien, repu et sachant que demain, une belle journée moto est prévue.

Comme les repas, Laurent dit où nous irons, mais je n’y fais pas attention, le bonheur de la découverte, de la surprise. Et bien sur, encore une fois, la promenade moto a été grandiose. Des routes, des petites routes, des vues à couper le souffle, à s’arrêter à chaque virage.

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Une piste qui nous emmène haut, très haut

à l’arrivée, l’heure de partager un petit sandwich, n’y a t’il pas meilleure vue que celle sur le mont blanc ?
Un col, la fin d’une route, de l’autre coté, un lac et en face, le plus haut des sommets Européen. On l’observe par sa face Italienne

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Le temps d’un bout de pain, d’un fromage. Le temps de prendre des photos, de discuter et nous reprenons la route, dans l’autre sens.

La vue y est encore différente. On ne voit pas la même chose à la descente .

Il est temps de retourner à Valsenestre, car le soleil descend, la fraîcheur s’installe

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Il est temps de boire une dernière bière au soleil, c’est le tout début de l’apéro. Car il dure un certain temps, au bar , au chaud, avec le poêle, au chaud avec les copains.

l’apéro c’est juste le début de la soirée, la mise en bouche, je ne parle pas d’alimentation, mais de convivialité, de discussions, de débats, de la meilleure des motos (la honda CB 500 des années 90/2000).

Car lorsque nous passons à table, les discussions redoublent, tout le monde parle, encore plus, encore plus fort (l’age aidant ... ils commencent à être un peu dure de la feuille les retraités en W650) .

Et bien sur , ces moments ne se feraient pas sans le maître des lieux, celui qui organise tout ca ... qui a oublié de venir prendre l’apéro, qui avait commencé tot cette année. Alors monsieur c’est fait désiré, avec son succulent plat de poisson et ravioles.

Mais Laurent aime faire plaisir et il le fait bien. Il est arrivé avec sa composition, ca bonne humeur, ses grimaces, son sérieux qui n’en ai pas un ... et aussi les plats.

Un apéro encore plus long, des plats chaque fois meilleur, des génépis de fou.
la nuit qui a suivi, a vu des records de décibels, un concert nocturne encore plus fort, plus riche, plus vibrant !!

Et il nous en fallait du repos ... car le lendemain, 700 m de dénivelé nous attendaient.
le lendemain, la promesse d’orgues, de cols, de vue.

la promesse a été plus que tenue, voir dépassée, les orgues étaient majestueux

Le col étaient un vrai col, avec de l’autre coté, une autre vallée

Il fallait bien que je me prenne en photo pour dire "j y étais"

Mais là ou la promesse d’une belle montée a été surpassée, c’est que les 700m se sont transformés en 1000 !
Mais 1000 mètre pas difficiles, progressifs, au frais (gelé oui ... )

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Mais Laurent nous gâte à chaque fois ... il sait s’occuper de ses convives et il sait ce qu’il leur faut.
En récompense de cette montée, nous avons déguster une salade de pâtes, tomates séchées, fromages dans un décors minéral à 360 degré et bien sur tout cela, sous un ciel bleu net et un soleil qui nous réchauffait. De l’énergie dans les pâtes pour faire la descente, le soleil pour nous mettre de bonne humeur. Nous sommes gâtés.

la descente n’en a été que plus belle, re-traverser ces orgues majestueuse, déchirées, cassées, tranchantes, On dirait qu’elles viennent des profondeurs de la montagne qu’on a transpersé dans tous les sens.

Après cette violence de schistes, nous retrouvons la végétation aux couleurs douces et magnifiées par le soleil

la descente est belle . On peut voir la vallée depuis son fond, on voit le village,

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ensuite on pénètre dans la forêt

plus on est bas

, plus la fin de la randonnée approche, la fin du week-end aussi.

Alors ... un grand merci à Laurent, et aussi Anne, et aussi Jack et les autres copains
Cette Valsenestre était une belle édition. Elle était comme les autres et encore mieux. Comme un rituel, une habitude, mais qui se dépasse à chaque fois, qui se surpasse.