un week end à la montagne
Ce fut ma première Stella alpina, mais c’était sa 51e édition !
Comme souvent, c’est l’occasion de retrouver des copains du forum
la première étape se fait chez Isa et Gérard, où je retrouve Eric 86, dit Boubou et un copain à Lui, Didier, en BMW.
Comme on part à plusieurs, je ne me suis soucié de rien au niveau Road Book, je vais me laisser guider.
La stella Alpina, c’est une concentre dont j’entends souvent parler, il parait que c’est super, y a de la piste, faut être entièrement autonome.
J’ai hésité alors, un petit moment, entre la bullet et le side-car. La XJ 900 revenant de Corse est à réviser et donc hors course. La bullet passe bien sur la piste, mais il ne faut pas que ce soit trop caillouteux. Et puis, j’ai quand même beaucoup de route à faire, de la grande route trop rapide pour elle.
Le side a des pneus à crampons, on peut charger, il tient une moyenne honorable quand il faut partir juste après le boulot pour faire 160 km.
C’est donc lui que j’ai pris pour cette aventure qui m’a amené en Argentine pour y passer la première soirée.
Aux premières lueurs du jour, (8h), voilà le petit déjeuner avec la vue sur les montagnes de Savoie
et au fond de cette vallée, notre prochain objectif : le col du mont Cenis pour le pique nique.
Mais avant le pique nique, une pause lait rose chimique pour se rafraichir.
Et après le pique nique,
direction l’Italie, il nous faut juste redescendre le col au bout du lac. Pour se mettre en jambe, nous finissons le tour du lac du mont Cenis par la piste.
Il paraît que certains ont le vertige, j’ai vu une mash frôler le mur opposé au précipice. Les rétros ont failli toucher la roche.
Isa et notre capitaine nous ont laissés, nous sommes maintenant 4 à entamer l’impressionnante descente du col.
C’est magnifique, mais il faut faire bien attention, car les italiens doivent prendre ce bout de route pour une piste sur leurs belles Ducati et avec de beaux équipements.
Gérard nous quittera à Bardonecchia pour rentrer par le Lautaret et la nouvelle route, mais je vous en parlerai plus bas.
Donc avec Eric 86 (boubou) et Didier en GS, nous prenons une petite route, étroite, pleine de voitures, de motos qui montent, descendent et moi en side au milieu.
La route se transforme en piste, qui monte, monte et on arrive au plateau ou nous plantons la tente.
Je retrouve Eric de Perpignan venu avec son side honda 1100 et Yves en BSA.
Je plante rapidement ma tente pour tenter la montée jusqu’au col.
On me dit que ce n’est pas possible en side d’aller jusqu’au bout ; on verra.
et c’est parti
ça monte facilement, ça secoue un peu. Le side-car est vide, donc lève à chaque bosse ou cailloux.
J’atteindrai le 2e plateau, mais à un moment, la piste étant trop caillouteuse, j’arrête là.
Le paysage est grandiose, minéral, vide, à part quelque motos, donc une Yamaha R6 !
La descente est chouette et on voit bien le campement, tout petit , en bas, au fond de la vallée
après la descente, j’ai voulu me boire une petite bière que j’avais mis dans la glacière que je trimballais avec moi.
La bière, à cause de l’altitude ou les bosses, a remplit la glacière a dissous mes pim’s. Alors j’ai pris un ptit blanc et je suis allé faire le tour du campement avec Eric et Yves
J’ai pris quelques photos des motos sympa, parce que c’était surtout une concentre de GS, KTM .
Dont une moto chinoise, immatriculée en Allemagne,
c’est un side-car , mono 650, copie de 650 GS
et un triporteur maison
un Hollandais, 125 cm³, 500 kg, vitesse max 50 km/h.
Le soir, c’est casse-croûte avec d’autres motards croisés dans d’autres concentrations.
Après un pastis, un blanc, je sens la fatigue me gagner, mais c’est sûrement du à l’altitude et la fatigue.
le dimanche matin, je ne suis pas monté pour aller chercher la médaille, peur du monde, surtout en side-car ou je bouchonne quand même les GS qui sont pourtant presque aussi larges que moi.
Avec Eric, nous sommes parti direction Briançon par la vallée de la Clarée, très jolie
Je continue ma route seul par le col du Lautaret en espérant que la route soit ouverte. Suite à un éboulement, ils ont fait une route de secours,
de l’autre coté du lac. C’est impressionnant ce qu’on peut faire maintenant, rapidement
Et le retour à Lyon ou j’ai karchérisé le side, puis graissé.
Une belle expérience qui me donne bien envie d’y retourner en moto solo, bullet ou ??