A la fois pareil et différent
Déjà, je ne sais pas comment catégoriser ce week-end.
Ce n’est pas une concentre, ce n’est pas une hivernale, ce n’est pas une rencontre
c’est un événement qui apparaît publiquement, donc ce n’est pas privé
ce n’est pas qu’un événement moto, ni un week-end montagne.
Ça rentre dans aucune case.
C’est la Valsenestre de Laurent.
La Valsenestre, les éditions sont à la fois pareilles et différentes
dans les constantes, le soleil et le ciel bleu le samedi, de toutes épisodes, je n’ai pas souvenir d’avoir eu un samedi pourri, nous avons à chaque fois du beau temps, du soleil , de belles couleurs. C’est quand même une organisation sans faille, arriver à programmer tous les ans, un week-end dont on est sur que le samedi sera beau, toujours frais le matin, chaud dans l’après-midi et vite vivifiant quand il est heure de rentrer pour l’apéro et manger.
Voilà la deuxième constantes : les apéros et les repas. Jamais nous n’avons manqué. Nous avons toujours eu à boire et toujours de bons repas, copieux, riches. Cette année : un cassoulet et un poulet basquez. Et toujours de bon gâteaux, riches, copieux. Donc vous aurez compris qu’à chaque fois, le plat est copieux et riche, le dessert est copieux et riche. Je n’ai jamais vu personne faire d’ hypoglycémie.
Les châteaux Cathares, années après années, on peut les observer de la cour, il faut juste lever la tête en direction du nord ouest. Ils étaient là avant Laurent, et je pense qu’ils le seront après. Ce sont de très solides constructions de l’esprit.
Les Kawasaki W650, vous savez ces motos japonaises, de grandes consommations, ces motos qui rouillent de partout, qui veulent ressembler à des anglaises, dont les gardes boues se fendent, dont les pots se percent, dont les roulements d’arbres à cames partent en morceaux, vous savez ? Et bien elles sont aussi une constantes de ce rassemblement. Il y en a toujours, toujours en nombre. Surprenant, c’est que les propriétaires ont souvent d’autres motos et viennent à tour de rôle avec une W. Certains les vendent et quelques années après en rachètent. Les 650, les 800, elles sont toujours là.
Les balades vertigineuses, à chaque balade du samedi, il y a un passage qui me donne des frissons, qui m’angoisse, qui me font trembler mes jambes, heureusement, c’est la moto qui me porte, sinon, je tomberais. Des petites routes à flanc de falaises avec un parapet … qui ne sert pas à moto. Des falaises de plusieurs centaines de mètres avec des vues sur des montagnes majestueuses, sombres.
Et Laurent, toujours constant, toujours là (normal, c’est lui qui organise), quelques soient les conditions sanitaires, météorologiques, politiques, il nous invite, il assure, il stresse de savoir si nous allons arrivé. Il est toujours là, à nous accueillir à assurer pour 10, 15, 30. A la fois sérieux et drôle, il aime déconner et assurer. Toujours beau, toujours avec une belle chemise, une belle veste de moto, toujours coquet, au milieu de tous ces motards habillés comme des motards, il garde une certaine distinctions, une certaine classe.
Mais elles sont aussi chaque fois différentes. Car dans ces constances, elles diffèrent.
Les participants ne sont jamais tous les mêmes, il y a les habitués, des gens qui sont venus qui ne sont plus là, des nouveaux qui viennent.
Les balades sont toujours différentes, on peut à chaque fois passer à bourg d’Oisans, au col d’Ornon, mais elles sont toujours différentes, à chaque fois ce sont des découvertes, ou redécouvertes.
Les randonnées à pied sont aussi à chaque fois surprenantes, des chamois à des orgues de pierre. D’une balade de deux heures à une journée. Ces marches surprennent à chaque fois.
Des motos différentes, il y en aussi chaque année,
Oui, ces Valsenestre, pour moi, elles sont aussi à chaque fois différentes, à l’image de ma vie, à chaque fois mon état d’esprit est différent.
Une semaine avant, la météo était catastrophique, et les cuves des stations services presque vides.
Pour une personne qui aime que tout soit bien préparé à l’avant, les inconnues étaient en nombre et surtout de taille.
Imaginez vous , tomber en panne d’essence à La Mure … sous une pluie glaciale dans cette ancienne ville minière, grise, sombre où tout est fermé. Vous vous lanceriez dans cette aventure ?
Malgré ce tableau négatif, ces inconnus (les gens, les conditions … ) nous sommes partis de Lyon
Le week-end s’est agréablement déroulé, comme décrit ci-dessus, avec quelques points forts
un apéro à l’AppenZeller, un bon cassoulet. Une route qui m’a impressionné. Un café au col du Lautaret sous le soleil. On a fêté un mariage, et pas un des moindre. De bons gâteaux.
3 Vstrom, une magnifique Harley, de bonnes clémentines, un beau glacier.
si Laurent nous invite encore.
Merci Laurent, tu fais des heureux,
Et aussi merci à Anne ;) et tous les copains.
La suite en photos …